2022/11/25 – D’Epupa à Etosha

25/11/2022 – D’Epupa à Etosha

Bon maintenant qu’on est monté à la frontière nord de la Namibie, il faut envisager de redescendre, on repart pour une longue journée de route, départ vers 8H30

Vous pouvez avoir l’impression que nous sommes particulièrement lents, mais à chaque fois on a plus ou moins mis le temps annoncé par le roadbook Tourmaline (aujourd’hui on a mis un peu plus de temps, on a passé du temps sur des points d’eau )

En plus la route est particulièrement encombrée ce matin 🙂

Nous finissons par rejoindre la route qui longe la partie ouest d’Etosha, elle est goudronnée, mais comme nous avons dégonflé les pneus, on roulera assez doucement jusqu’à l’entrée d’Etosha

Nous arrivons à la porte ouest du parc vers 15H00

Je m’arrête au visitor center pour acheter le permis pour 5 jours
Sur ma carte ça donne un truc bizarre 😛

J’en profite aussi pour acheter une carte d’Etosha qui est très pratique, en plus elle liste la plupart des animaux qu’on peut y rencontrer

Peu de temps après être repartis, nous voyons nos premiers animaux, rien de nouveau mais on s’amuse bien 🙂

Elle font quand même des trucs louches avec leur cou les girafes ^^

Nous bifurquons vers notre premier point d’eau (le premier d’une longue série on dû faire 70% des points d’eau du parc …)
C’est le moment de vous parler des ‘poteaux’ indicateurs d’Etosha, il s’agit de bornes posées au sol, plus ou moins bien orientées, et leurs flèches indiquent parfois des directions très approximatives, on s’est fait avoir plusieurs fois

Un springbok nous souhaite la bienvenue

Nous voici donc au Renostererviel Waterhole, point d’eau ‘artificiel’

Notre premier Jackal (chacal en français)

Quelques zèbres aussi, de toutes façons ils sont partout eux 🙂

Des ‘helmeted guinea fowl’ (Pintade de Numidie en français)

Nous reprenons notre route (doucement, la vitesse est limitée à 60 KM/H dans tout le parc), de nouveau quelques girafes sur le bord de la piste

Nous arrivons vers 16H45 à un autre trou d’eau ‘Rateldraf waterhole’, lui aussi artificiel

Quelques springboks et zèbres s’y abreuvent

Je pensais faire plus de waterholes mais la journée a été longue, nous partons vers le lodge, Dolomite Camp, nous y arrivons vers 17H00
Le lodge est au sommet d’une colline, il faut se garer en bas et attendre que quelqu’un vienne nous chercher
Au bout de 5 minutes une voiturette de golf descend et nous monte à la réception

Après le checkin, nous reprenons la voiturette pour aller jusqu’à notre bungalow (une passerelle dessert tous les bungalows), le gars ouvre la porte, jette un œil et se barre en disant ‘it’ very hot’ en laissant les bagages en plan devant la porte ^^)
Nous entrons et effectivement c’est un four
On essaie de faire des courants d’air mais ça ne change pas grand chose, je sors pour respirer un peu mais je suis agressé par des hordes de mouches
On a une belle vue sur la plaine, mais du coup je m’aperçois qu’on n’a aucune photo du coin 😦
Bref c’est désagréable, on part de bonne heure au bar pour l’apéro :), on se fera de nouveau attaquer par les mouches tout au long de la passerelle !

On trainera au bar, puis dîner, puis dodo, il fait toujours très chaud
Dans la soirée, on entend une bestiole farfouiller autour de la chambre, en faisant des bruits bizarres, Corinne me dit que c’est un lion, pour moi un lion ça fait des gros rugissements pas des petits bruits, je lui dis que ce doit être un zèbre, j’essaie d’aller voir sur le balcon (quel aventurier hein 🙂 ), mais Corinne est hyper stressée et m’empêche de sortir

Cela ne m’empêchera pas de dormir, mais Corinne passera une partie de sa nuit à surveiller son lion

Je me moquerai d’elle, mais quelques jours plus tard elle demandera à un guide quel bruit fait un lion, et il fera exactement les mêmes bruits que ceux que l’on avait entendus, je serai obligé de lui faire mes plus plates excuses, on a donc dormi séparés d’un lion par une pauvre moustiquaire brrrrrrrrrr

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