2022/11/10 – Départ pour la Namibie

Ce voyage était prévu pour mes 60 ans en 2021, mais le covid est passé par là, on a donc mis ça de côté en attendant des jours meilleurs

Ce sera donc pour mes 61 ans, j’ai attendu au maximum pour m’assurer que la situation sanitaire était (plus ou moins ^^) stabilisée

Je prends les billets d’avion le 10/06/2022 pour un départ le 10/11/2022 et retour le 02/12/2022 avec Ethiopian Airlines donc escale au hub de Addis Abeba (2 heures à l’aller et 3 heures au retour)
Comme on a eu le temps de faire des économies, on s’offre la business class pour la modique somme de 4600 euros ….

Dans la foulée comme je pense faire mes résas moi-même, je commence à regarder le premier lodge que j’ai répéré, le Bagatelle Kalahari Game Ranch, et là c’est le drame … il est complet

Du coup je suis inquiet, je change de technique, et j’envoie un mail à une agence locale, Tourmaline, qui a bonne réputation et présente l’avantage d’avoir des interlocuteurs français, en leur listant ce que j’ai envie de voir

Comme ils ne sont pas contrariants, ils m’envoient une proposition de parcours avec tout ce que j’ai listé, en me signalant tout de même que c’est chargé et que je peux l’alléger si je veux …
Je conserve néanmoins ma descente au sud sur Fish River Canyon, et ma montée au nord jusqu’à Epupa Falls, ce qui induit forcément quelques grosse journées de route.
Je savais que la Namibie avait peu de routes goudronnées, et qu’une majeure partie du trajet se ferait sur des pistes plus ou moins praticables, mais ça a été pire que je ne le pensais !
Après quelques échanges avec Tourmaline pour faire changer quelques lodges/hôtels qui ne me convenaient pas, je valide le parcours et leur donne mon feu vert pour attaquer les résas
Là commence une deuxième phase d’échange avec eux, certains lodges étant finalement complets ou ne disposant plus des types de chambres proposées, je valide au fur et à mesure les changements et le 20 juin, le parcours final est bloqué
Je paie un acompte de 30% et Tourmaline confirme toutes les résas auprès des lodges

Le coût final est de 8600 euros, il comprend :
Les lodges en ptidéj + une douzaine de diners
La location du 4×4 pour 2 conducteurs (chez Warthog Car Rental) + un frigo (que je serai bien content d’avoir pris) avec transfert aéroport/loueur et retour
L’excursion ‘Sandwich Harbour’ d’une journée à Walvis Bay avec Turnstone

Tourmaline ne prend pas de commission d’agence, on a juste à payer le briefing francophone à la remise du roadbook à l’arrivée chez le loueur (30 euros …)

Nous faisons immédiatement nos demandes de permis international, au vu des délais hyper longs pour les obtenir, finalement on les recevra fin septembre, on a bien fait de les demander tout de suite

Je prends une assurance voyage avec AVA (152 euros)

Niveau matériel photo, GPS et autres j’ai à peu près ce qu’il faut, j’achète juste des jumelles pour que Corinne puisse admirer les lions 😛
J’ai pris des Bushnell H2O 10×42 qui sont très bien et sont étanches, ce qui est important vu qu’on baigne dans la poussière 24/24 là-bas

Je commande la carte papier TracksforAfrica qui est super sur le site français ‘la compagnie des cartes’, ayant moyennement confiance dans leur site ‘local’, j’ai bien fait car j’ai commandé sur le site de tracksforafrica la carte GPS pour appareil Garmin, je me suis retrouvé avec un virus 😦

Sur mon GPS Garmin, j’ai donc au final utilisé la carte communautaire openstreetmap qui s’avèrera très utile
J’avais aussi téléchargé la carte de Namibie pour mon application Maps.me sur le téléphone, mais elle me proposera des itinéraires totalement débiles en dehors des villes (j’ai pourtant bien autorisé les routes non goudronnées), j’avais lu des retours de gens qui en étaient satisfaits ??

Je commande des rand sud-africains pour 600 euros soit environ 9800 rands (on peut utiliser soit des rand soit des dollars namibiens la-bas) sur le site ‘change opéra », que Corinne ira récupérer sur place

En regardant mes billets chez Ethiopian, je m’aperçois qu’ils m’ont changé les numéros de siège que j’avais choisis, et ils ne correspondant à rien sur la configuration de la cabine business de l’A350 que je dois prendre
Après enquête je finis par comprendre qu’ils sont en train de remplacer les cabines, et que nous aurons donc la nouvelle cabine business

A noter qu’ils referont le coup au retour, mais en nous mettant deux places éloignées l’une de l’autre, mais je réussirai à les faire modifier à l’enregistrement, car il reste de la place
Bref ils font comme ils veulent, sans même un petit mail pour nous prévenir ^^

Bon vous devez en voir marre de mes bavardages, je m’arrête là, et j’attaque le ‘vrai’ carnet
Nous voici donc arrivé au grand jour du départ

Avec un décollage à 21h15 c’est assez cool on a largement le temps de s’organiser (enfin pour nous ça veut dire finir les bagages à l’arrache …)

Le taxi (qui est mon voisin) vient nous chercher et nous dépose au terminal A, ce qui est indiqué sur ma réservation

On commence à consulter le tableau des départs et là surprise notre avion n’apparait pas !!
Grand moment de stress, je regarde dans l’application Ethiopian sur mon téléphone, et je m’aperçois que le vol est annoncé au terminal 2, encore un changement pour lequel je n’ai pas été prévenu, Ethiopian a des progrès à faire en terme de communication ….

Nous sommes chargés comme des bourricots, je n’ai pas du tout envie de chercher une navette pour changer de terminal, par chance je sais que le taxi doit charger un client qui arrivait à Roissy, je réussis à l’appeler et il accepte de revenir me chercher et me redépose au ‘bon’ terminal

Cette fois-ci, l’avion est bien annoncé, passage rapide par la file ‘business’ et nous arrivons assez rapidement à la salle d’embarquement

L’avion est déjà là

Embarquement sans histoire, nous découvrons la nouvelle cabine business de l’A350 Ethiopian (la même qu’Air France si j’ai bien suivi)
L’avantage est que ce sont des rangées de 4 personnes en 1-2-1 et plus de 6 personnes en 2-2-5
Personnellement (je sais je chipote ^^) étant d’une carrure un peu imposante, je trouve que c’est un peut étroit au niveau des épaules …

L’avantage c’est que si madame m’embête je peux l’enfermer 🙂

Comme d’habitude une petite trousse avec plein de trucs nous attend, dont les indispensables (ou pas) chaussettes antidérapantes 🙂

Petite flûte de champagne de bienvenue

Le menu :

Les hôtesses amènent les trucs un par un à chaque siège, c’est looooong, entre les annonces, les apéros, le service à rallonge au final on n’aura peu de temps pour dormir 😦


Avant tout ça on ressert un apéro, à chaque fois en business, on est pompette avant le décollage lol

Du coup on arrrive vers 6H00 à Addis Abeba sans avoir trop dormi, on n’a pas le courage de chercher le salon business (on a tort, on y a été au retour c’est topissime), on se pose à notre porte d’embarquement et on attend tranquillement notre avion (porte 6 c’est important !)

Pendant que Corinne fait une pause technique, une annonce peu compréhensible parle d’une porte 1, et la moitié des passagers de notre porte s’en va …
Quand madame revient, je lui dit ce qu’il s’est passé, mais comme il reste plein de monde à la porte nous décidons de ‘wait and see’, on est toujours annoncé sur le tableau en porte 6
On vérifie de temps en temps, et soudain l’affichage indique porte 1 ^^

Bref on déménage, et on finira par embarquer avec 45 minutes retard

Une fois dans l’avion, je vois des valises éparpillées partout par terre en bas de l’avion, avec un gars assis par terre qui a l’air d’être en dépression … Il se lève de temps en temps, regarde les étiquettes de quelques valises puis se rassoit.
Comme il me semble reconnaitre la valise de Corinne dans ce souk, je suis un peu inquiet …

Nous finirons par décoller, et l’atterrissage se fera à peu près à l’heure prévue
L’immense aéroport international de Windhoek 🙂

Nous récupérons nos bagages qui sont tous là finalement, et retrouvons le gars du loueur de voiture qui va nous amener jusqu’à la voiture, le loueur n’est pas à l’aéroport, mais dans Windhoek même

Une fois arrivé, un français missionné par Tourmaline nous accueille, nous remet le roadbook, et nous fait un briefing sur le parcours,l’utilisation du véhicule etc …

Il faut savoir que pour Tourmaline (et sûrement les autres), si vous les écoutez vous ne faites rien, comme ça vous ne cassez rien !
Bref le briefing est super long, ça fait 20 heures qu’on est partis de chez nous, j’ai hâte que ça se termine 🙂

On finit par s’en sortir, je me dévoue pour faire le premier essai de conduite à gauche, le gars de Tourmaline m’attend pour me guider jusqu’à l’hôtel avec son véhicule
Je mets le GPS quand même au cas où, j’ai bien fait car c’est l’heure de sortie du boulot, il y a un monde fou dans tous les sens, je perds mon guide au troisième carrefour 🙂

Le GPS nous amènera à bon port, et ça me stressera moins que d’essayer de suivre quelqu’un

Un jeune congolais qui garde le parking de l’hôtel essaiera de nous guider, on l’a bien fait rire aussi bien à l’arrivée qu’au départ, on rate toutes nos manœuvres avec le gros veau 4×4 (c’est un Isuzu D-Max, il fera le job, c’est rustique, mais au vu des pistes empruntées, je pense qu’il vaut mieux ne pas avoir une voiture trop moderne !)

Il est content de parler Français, je crois que j’ai fait sa fortune avec les pourboires que j’ai laissés 🙂

Pendant qu’on est sur le sujet des pourboires, Tourmaline m’avait indiqué des montants à donner, mais n’ayant jamais de petite monnaie, j’ai donné la plupart du temps 20$, c’est trop il parait mais c’est à peu près le dernier de mes soucis, quand on voir les conditions de vie qu’ils ont

Nous avons choisi l’hôtel Heinitzburg, sur les hauteurs de Windhoek, ce n’était pas le chois de Tourmaline qui essaie de caser tout le monde dans un guesthouse

http://www.heinitzburg.com/

Il est tout à fait correct, et la salle de restaurant domine windhoek, la vue y est sympa

La photo est moche on fera mieux au retour là on était au bout de notre vie

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